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Nom du blog :
justhom
Description du blog :
Blog d'expression anarchiste
Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
14.09.2008
Dernière mise à jour :
13.10.2025

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S'occuper de la chose publique n'est pas un métier !

S'occuper de la chose publique n'est pas un métier !

Publié le 22/04/2015 à 17:30 par justhom
Avant la date des élections départementales, l'association Rouen décisif, sorte de think tank local s'est réunie pour fourbir des idées afin de combattre la morosité ambiante et surtout la perception négative qu'ont les habitants et les habitantes des élus. C'est donc sous la houlette d'Olivier Legris président de ce nouveau think tank, centriste (Modem, UDI... ), associé à Edgar Menguy, (UMP), vice-président, Frédéric Quillet, membre du bureau, Marie-Brigitte Hespel, responsable de la communication, Stéphane Tricard, trésorier, Christophe Levasseur, secrétaire et Sophie Levasseur, membre du bureau qu'a été organisé, le 17 mars 2015 un débat sur le thème « Avons-nous les élus que l'on mérite ? » Or, sous ce titre qui se voulait accrocheur se cachait d'autres questionnements hautement stratégiques comme : « les élus et les partis d'un côté, et les électeurs et l'abstention de l'autre. » Car, ces grands démocrates s'interrogent sur le désamour des citoyens envers les élus locaux et nationaux et sur la désaffection des citoyens pour les élections. Alors, comment faire pour stopper cette hémorragie qui risquerait à terme de remettre en cause leur légitimité ? C'est ainsi que de grands spécialistes de la démocratie ont été appelés pour traiter de ces angoissantes questions et trouver des solutions. Il s'agissait : du socialiste Dominique Gambier, maire de Déville les Rouen, du directeur de la librairie l'Armitière Matthieu de Montchalin et de l'ancien adjoint à la culture de Jean Lecanuet, Paul Astolfi ! Ce débat de dupes a été organisé encore une fois pour endormir la population et montrer que les élus se dévouent pour son bien, comme le dit si ingénument Paul Astolfi... « 9 élus sur 10 font le job et le vilain petit canard fait effet loupe, on ne voit que lui. » Je ne voudrais pas le décevoir mais au sein de sa famille politique et de ses alliés, ils sont un maudit paquet à avoir des démêlés avec la (leur) justice, à commencer par le premier d'entre eux, Sarkozy et avant lui Chirac, Juppé... Je vais arrêter là car la liste serait bien trop longue. Puis, c'est l'inégalable Dominique Gambier, qui du haut de sa superbe, snobe les citoyens, comme il sait le faire dans sa vie de tous les jours et celle d'élu. Ce donneur de leçons ne se rend même pas compte à quel point il est abject. Je le cite : « Il n'y a pas 65 millions de Français formidables et un quarteron d'élus imbéciles ! La mission d'un élu, est l'intérêt général et pas l'intérêt individuel... » Certes, le bougre sait de quoi il parle car il a toujours pris les Français pour des imbéciles et veut faire passer les élus, pour des gens qui n'ont pour seul souci, que défendre l'intérêt des citoyens qu'ils prétendent représenter. Alors, qu'il est bien placé pour savoir que l'élu n'est surtout pas le représentant de ceux qui ont voté pour lui, mais avant tout le représentant de son parti qui l'a investi à la candidature. Sans le parti, il ne pourrait pas être candidat. Ensuite, la farce coule de source, car les partis ne sont que les courroies de transmission du grand patronat et n'existent que par son fric. Alors, il ne faut pas s'étonner du choix de classe que font les partis politiques y compris ceux qui prétendent être de gauche et qui n'hésitent pas à salir et à dénaturer le nom de socialiste comme le fait avec extrêmement de légèreté Dominique Gambier et l'ensemble des élus de gauche ! L'autre intervenant dans cet échange a été Matthieu de Montchalin, qui en a rajouté une louche et fait dans la provocation : « On est très injuste avec les élus. C'est un vrai métier à plein-temps et les sujets à traiter sont multiples et complexes ! Et puis les mécontents peuvent se présenter ! Et plus loin, il en remet une couche au cas où le public n'aurait pas bien compris : « Les élus sont des citoyens sortis du peuple pour les représenter... Non, il faut que ce soit un métier à part entière ! » C'est l'art et la manière, (l'armitière) de se foutre carrément de nous car en fait ce sont les élus qui ne respectent pas les électeurs et la population. Une fois installés confortablement dans leur fauteuil, ils oublient leurs promesses et ceux qui les ont élus. A partir du moment où ils auront goûté au pouvoir, même si petit soit-il, leur seul souci sera la réélection. Quant à prétendre que s'occuper de la chose publique est un vrai métier, c'est une véritable bouffonnerie. A ce sujet je vais citer un extrait de la réponse d'Auguste Blanqui à la question, qu'est-ce donc qu'une assemblée ? qui aujourd'hui est d'une actualité brûlante : « C'est un ramassis de nullités et d'égoïsme où priment quelques artistes de la paroles et de certaines habiletés malfaisantes, bientôt les guides du troupeau et les maîtres de tout le monde. Le système représentatif n'est en fin de compte qu'un fétichisme qui coûte cher au peuple. Tous ces prétendus représentants ne s'occupent que d'eux-mêmes, de leurs familles, de leurs amis. Un député est bien maladroit si son mandat ne devient pas le fondement de son avenir et l'avenir de tous les siens. » Comme si cela ne suffisait de se foutre de nous, le fat personnage pratique l'art du mensonge à rendre jaloux un jésuite. Il sait pertinemment que : s'occuper de la chose publique doit être du ressort du bénévolat et en faire un métier est encore une nouvelle usurpation de la souveraineté du peuple. Là, où il mérite des claques pour son insolence et son mépris envers le peuple c'est lorsqu'il dit « que les mécontents peuvent se présenter... et que les élus sont des citoyens sortis du peuple pour les représenter. » C'est archi faux dans la mesure où, si vous n'êtes pas adhérent ou inféodé à un parti politique, il vous sera impossible d'être candidat à la moindre élection du fait du coût d'une campagne électorale et que l'accès aux médias sera quasiment impossible, un véritable parcours du combattant. Et puis, en ce qui concerne ces élus sortis du peuple pour le représenter, quelle belle fumisterie que de prétendre cela car, il n'est pas sans le savoir : que sur l'ensemble des communes de France, seulement 2,2% des ouvriers sont maires (sur les 36 700 communes de France seulement 803 ouvriers sont maires) ; que 1% des ouvriers sont conseillers généraux (départementaux) et régionaux ; qu'en 2012 un seul ouvrier a été élu à l'Assemblée nationale sur 577 députés ! Ces chiffres sont issus selon l'observatoire des inégalités. C'est la démonstration que les travailleurs et la quasi totalité de la population ne sont pas représentés par le système dit démocratique représentatif, dans les différentes assemblées, qu'elles soient municipales, départementales, régionales et nationale. A cet égard, je terminerai cet article par une citation de Victor Considerant, qui fut l'un des premiers à dénoncer le système électoral par des mots très forts comme : une « délégation », une « prison », une mystification », un « traquenard », constituant « la duperie perpétuelle de la démocratie politique ». Voici un extrait de : La solution ou le gouvernement direct du peuple. « La souveraineté du peuple qui s'exerce par ses représentants n'est déjà plus qu'une ombre ». Il voyait en elle le mécanisme qui conduit à « l'enterrement formel » de cette souveraineté en son nom. « Le peuple marche le jour dit aux boîtes électorales. Il y dépose son vote et voilà sa souveraineté dans des tirelires dont il n'a plus la clef. »