Le vieux pot (Pau) et le jeune président...

 La carotte nouvelle

Non ce n’est pas dans un vieux pot avec une carotte nouvelle que l’on fera une bonne soupe. C’est évident que la ragougnasse que la vieille baderne du Modem François Bayrou sur le retour et le jeune et fringant président Emmanuel Macron, déjà sur le déclin sont en train de nous concocter dans les arrière-cuisines de l’Elysée ne sera guère digeste pour le peuple.

La nomination de « l’apôtre » François Bayrou (69 ans), Haut-commissaire au plan et à la prospective par sa sainteté Emmanuel Macron est comme une récompense pour service rendu et vise à assouvir les ambitions de ce fade et imbu personnage. Cette nomination montre que Macron, se fout du peuple comme de sa première barboteuse. Cette vieille ganache de Bayrou ne serait-elle pas mieux à la retraite à s’occuper de ses chevaux, lui qui les aime tant ?

Quant à ce « grand chef d’État » « Macron », il aurait été très inspiré s’il l’avait missionné pour enquêter sur le massacre des chevaux perpétré actuellement partout sur le territoire. Mais là encore, « l’Auguste », Bayrou, défenseur de la cause équine se moque bien des chevaux, ceux des autres, à partir du moment où les siens sont bien à l’abri des coups, des blessures, des mutilations et parfois de la mort. Ce qui lui importe c’est que les siens soient d’un bon rapport lorsqu’ils sont engagés dans des courses hippiques.

Contrairement à ce que dit le dicton « C’est dans de vieux pots qu’on fait de la bonne soupe », mais il faut qu’ils soient culottés (c’est-à-dire jamais lavés). Dans notre cas, le pot est culotté (Bayrou) et la carotte nouvelle également (Macron). Ces deux ingrédients ne peuvent donner qu’une vieille ragougnasse indigeste. Elle laissera le peuple sur sa faim. On ne peut pas dire que ce dicton est vrai en politique car on peut être certains que la mixture « de classe » que vont nous concocter ces deux « maîtres queux », (privations, répressions, injustices, inégalités, misères et pauvreté) s’abattra sur le peuple et ne mettra pas fin à sa faim et sa soif de justice. D’autant que s’il ose bouger ou murmurer et manifester, leur police et leur justice le fera rentrer dans le rang.

Les politicards qu’ils soient jeunes ou vieux sont tous des passéistes, les défenseurs et souteneurs du capitalisme, animés par un seul but, le pouvoir, afin de servir leurs mandataires le grand patronat.

Il y a de quoi être effaré quand on lit et entend les propos du bienfaiteur de Bayrou qui vante son « expérience », cela fait froid dans le dos, lors de sa nomination le 6 septembre : « Il devra animer et coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective. » Bien malin celui qui est capable de déchiffrer ce langage obscur et abstrus. Mais qu’importe. L’homme « d’expérience » répond dans la foulée : « Je suis plus jeune que je ne l’ai jamais été et j’ai plein d’idées. » Bon dieu ! Il y a urgence à ce que le peuple prenne les choses en mains et maintienne le couvercle du pot bien fermé. Car le fumet qui s’en échapper répand déjà son odeur nauséabonde sur le pays.

La scène que viennent de jouer ces deux clowns pourraient prêter à sourire, s’il ne s’agissait pas du sort des travailleurs(es),et du peuple. Car, le chemin tortueux de ces deux grands bourgeois est pavé de trahissons, de mensonges, d’échecs et surtout d’une haine féroce envers le peuple. Mais, qu’ils se méfient et méditent cette citation de Michel de Montaigne : « Si haut que l’on soit placé on n’est jamais assis que sur son cul. »

Le peuple, à force d’être maltraité est à bout de patience et pourrait bien se mettre en colère et chasser toute la vermine qui l’entoure à coup de pompes dans le cul. Elle pourrait se retrouver le cul par terre et ne plus « pouvoir », s’en relever ! Ainsi le peuple ferait preuve de salubrité publique.