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Nom du blog :
justhom
Description du blog :
Blog d'expression anarchiste
Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
14.09.2008
Dernière mise à jour :
17.11.2025

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Une stratégie élaborée à Brégançon

Une stratégie élaborée à Brégançon

Publié le 13/10/2025 à 17:41 par justhom Tags : france place coup homme article faure annonce pouvoir sur

La prise des pleins pouvoirs par Macron a été élaborée pendant ses vacances au fort de Brégançon. 

Il lui fallait s’assurer les soutiens de ses petits soldats, Bayrou et Lecornu. Bayrou est un ami fidèle à qui il fait une confiance aveugle. Lecornu, c’est plus que l’ami de la famille, c’est un proche de Brigitte et d’Emmanuel Macron. Il est invité chaque été à Brégançon.

La stratégie quasi-militaire est de créer une situation de chaos politique et constitutionnel pour justifier la prise de pouvoir politique du satrape.

Il lui fallait des complices.

Dans un premier temps, c’est le Premier ministre François Bayrou qui est l’invité du couple présidentiel le 21 août 2025, au fort de Brégançon.

 

Le bateau France à la dérive

A son retour de Brégançon, celui qui piaffait devant Matignon pour occuper le poste de Ier lieutenant et qui l’avait obtenu se tire une balle dans le pied.

Il annonce le 25 août qu’il va engager la responsabilité du gouvernement lors d’un vote de confiance devant l’Assemblée nationale. Il savait qu’il ne l’obtiendrait pas.

C’est donc délibérément qu’il se sabordait, avec son équipage de bras cassés le 8 septembre 2025.

Le capitaine dans la tempête, pas très courageux pour trouver un cap à la politique qu’il a mise en place, nomme dès le 9 septembre un nouveau lieutenant, le petit chien Lecornu.

Le capitaine Macron rue d’impatience. Son lieutenant sera sommé de nommer un gouvernement. Ce sera chose faite le dimanche 5 octobre. Il aura mis 27 jours à constituer un gouvernement (18 ministres) avec de vieilles ganaches déjà en place et d’autres sur le retour.

C’est le lendemain matin, le lundi 6 octobre, qu’il démissionnera de son poste de premier lieutenant avec un argument très spécieux :« Les conditions pour rester premier ministre ne sont pas remplies. »

Concrètement, il ouvre toutes grandes les portes et officiellement au pouvoir personnel. Il faut transmettre le pouvoir entre les mains d’un seul homme et celui-là, ce n’est pas la peine de chercher il est déjà « omniprésident ». C’est l’homme présidentiel !

 

Il est en marche vers le pouvoir personnel

Que n’a t-il pas refusé la démission de son petit soldat en lui proposant de nommer un gouvernement avec ou sans Retailleau, avec ou sans Dati, avec ou sans Lescure ou avec ou sans Le Maire. Ou encore n’avait-il pas que l’embarras du choix pour nommer un autre lieutenant comme par exemple Olivier Faure qui jappe aux portes de Matignon… ?

Il pouvait également dissoudre l’Assemblée nationale.

La solution ultime : démissionner de la présidence. Mais il ne fera rien de tout cela. Il veut faire la démonstration que le pays est ingouvernable et que pour remettre de l’ordre dans ce désordre organisé dont il est le principal responsable, il faut un homme aux pouvoirs exceptionnels. Il est le seul en tant que président à pouvoir assumer cette fonction.

Il va s’appuyer sur l’article 16 de la constitution et on peut faire confiance à ce jésuite spécialiste du en même temps, de la restriction mentale pour interpréter cet article afin de réaliser un coup d’État.

Le despote ne vient-il pas de charger le Premier ministre démissionnaire d’une tâche qu’il sait irréalisable : mener en deux jours des négociations « ultimes » pour définir une plateforme d’action de stabilité pour le pays alors qu’il s’ingénie à créer l’instabilité.

Et de menacer : « il prendrait ses responsabilités en cas de nouvel échec deces discussions ».

C’est dans ce contexte que l’ancien ministre des Armées et Premier ministre démissionnaire a réuni le mardi 7 octobre les dirigeants de partis du « socle commun », des fidèles parmi les fidèles.

A cette grand-messe sont également conviés Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher respectivement Présidente de l’Assemblée nationale et Président du Sénat. Leur présence est indispensable pour que cet assoiffé de pouvoir puisse légalement s’arroger les pleins pouvoirs et pourquoi pas des pouvoirs exceptionnels.

Pour justifier ce coup d’Etat, il fera référence à l’article 16 de la constitution qui dit : « Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, après consultation officielle du premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du conseil constitutionnel,le président peut avoir recours aux pleins pouvoirs exceptionnels » (sic) !

Après trente jours d’exercice de ces pleins pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel (peut) être saisi par la présidente de l’Assemblée nationale, le président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs afin d’examiner si les conditions exigées par la constitution pour l’application de l’article 16 demeurent réunies.

Si les conditions ne sont pas réunies, c’est au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels que le Conseil constitutionnel procède de plein droit à l’examen des conditions d’exercice des pleins pouvoirs exceptionnels.

Au sein de ce conseil constitutionnel aux ordres, une majorité de personnes doivent leurs postes au président de la République. à la présidente de l’Assemblée nationale et au président du Sénat. Elles ne peuvent rien lui refuser.

 

Il s’appuiera sur un Conseil constitutionnel entièrement dévoué

Le président du Conseil constitutionnel Richard Ferrand a été nommé par Emmanuel Macron, en 2025,

Les membres sont :

Jacques Mézard, nommé par Emmanuel Macron, en 2019

François Pillet, nommé par Gérard Larcher, en 2019

Alain Juppé, nommé par Yaël Braun-Pivet, en 2029

Jacqueline Gourault, nommée par Emmanuel Macron, en 2022

François Seners, nommé par Gérard Larcher, en 2022

Véronique Malbec, nommée par Yaël Braun-Pivet, en 2022

Philippe Bas, nommé par Gérard Larcher, en 2025

Laurence Vichnievsky, nommée par Yaël Braun-Pivet, en 2025

 

On peut dire sans hésiter qu’officiellement depuis le 5 octobre la France est dirigée par un despote.